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Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 18 Laurent

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Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 18 Laurent


Je mangerais bien le coq avant de débuter la journée...


05h00, réveil, le premier coq débute son chant, sur quelle référence, il fait encore nuit ? Puis quelques femmes commencent à piler, d’autres à trier. Les enfants se réveillent, la nuit est définitivement terminée.

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Ce village n’est qu’un appendice du village principal du même nom. Il permet d’être au plus proche des cultures sans avoir à faire des kilomètres inutiles.  Mais c’est bien au village principal que se trouve le Tranobé. Comme à l’accoutumée, les Malgaches nous disent bonjour avec de larges sourires. Un sourire où les dents manquent souvent en quantité. Dès le plus jeune âge,  les caries sont nombreuses et l’hécatombe est rapide. Les incisives disparaissent rapidement, et en vieillissant il devient difficile de manger certains aliments, heureusement servis avec du riz. Pour les plus aisés, l’or difficilement extrait du sol malgache se retrouve en remplacement des dents perdues, sourire brillant assuré…

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Le Doktora laisse bien quelques affiches avec les propositions de soin et les tarifs dans les villages les plus conséquents. Il ne reste plus qu’à être là le bon jour. Le pharmacien – qui fait aussi office d’épicier – attend le chaland avec ses cachets à la pièce.

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Hier, un aspect des voyages sauvages et de reconnaissance est remonté à la surface. Il arrive toujours un moment où l’on a besoin de trouver des renseignements précis. Là tout se gâte. Tout le monde veut participer et a une idée bien précise sur ce qu’il faut faire et par où passer. Sauf que chacun a son avis, en fin de compte vous vous retrouvez encore plus perdu qu’au début. Ne reste plus qu’à sortir la carte et c’est l’apothéose. Un objet que personne ne voit dans ces régions perdues. C’est reparti pour une nouvelle source d’erreurs…
Il faut démêler toutes ces informations et trouver au final la bonne personne. C’est toujours comme cela, il suffit de le savoir et d’avoir confiance en sa propre lecture du terrain. Une fois trouvés ces précieux renseignements, il faut aborder le temps et/ou la distance pour s’organiser un peu. Dans un monde sans montre et sans compteur, c’est l’ultime erreur. Il ne reste plus qu’à y aller et lorsque l’emplacement du bivouac nous semblera correct, ne restera plus qu’à s’installer.

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Courte matinée le long de la rivière Rienana qui s’écoule avec nonchalance pour rejoindre le dernier gros village du trek. Il va donc falloir faire un dernier ravitaillement en riz, huile, sucre… Pour les bananes, il faut espérer en trouver en chemin. Le temps des courses et des questions sur l’itinéraire est révolu, une petite marche le long de la rivière et il est l’heure de midi. La pluie nous a rattrapés, nous cachant le corridor forestier. De toute façon, demain, il faudra y retourner.
La brume s’est transformée en crachin, puis en petite pluie tropicale. Peu importe, il fait chaud autant en profiter pour avancer. La pluie me permet de me vider l’esprit, je ne pense plus à rien, du moins c’est l’impression que j’en ai. Alors, j’avance l’esprit ailleurs, ayant complètement décroché de mon environnement. Seul le sol ultra glissant du sentier creusé par des zébus me replonge dans l’instant présent, la chute n’est jamais très loin.
Les montagnes se rapprochent et la vallée se creuse en remontant cette rivière. Il va falloir couper une crête assez haute demain pour changer de vallée et approcher du parc national d’Andringitra. Avec cette pluie, les sangsues vont nous attendre, avides de notre sang. En attendant cet instant, nouvel achat de bananes, ces dernières sont rouges – plus compactes et légèrement acidulées – et succulentes.

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Nous faisons le listing de ce que l’on a comme nourriture. Après l’essentiel (riz, huile… bananes), je m’occupe du superflu. Il me reste deux plaques de chocolat Robert (fabrication malgache), Martine a conservé des gâteaux bretons et quelques chamallows, largement suffisant pour terminer le trek.

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Fin du jour 18... Jour 19

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