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Costa Rica...oui, mais version Martine (Wild)... I

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Costa Rica...oui, mais version Martine (Wild)... I


Changement de continent, mais l'Aventure continue...

Pour moi, voyager est une nécessité… J’ai besoin de temps en temps de m’évader de mon quotidien…de ressentir autre chose, de découvrir d’autres paysages, d’autres cultures, d’aller à la rencontre d’autres peuples… et aussi parfois de connaître mes limites, de savoir jusqu’où je peux aller… d’où le " Coast to coast ", la traversée mythique de la cordillère de Talamanca au Costa Rica, une immersion d’une semaine dans la forêt primaire.
Ce trek était complètement différent de mes précédents :
  • 1 - je ne suis pas partie avec Tekenessi (Bouhhhhh  Ben oui, mais vous êtes marrant, le petit hérisson est actuellement en hibernation alors… Martine va voir ailleurs ;-).
  • 2 - je suis partie seulement 15 jours (contre 4 semaines habituellement).
  • 3 - il y avait le portage des affaires personnelles et une partie du matériel nécessaire au groupe.
  • 4 - je ne suis pas allée à la rencontre de peuples lointains, mais à la rencontre uniquement de Dame Nature, une Nature authentique et sauvage.
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J’ai vraiment été séduite par ce petit pays d'Amérique Centrale. Il possède une faune exceptionnelle et une flore exubérante (6 % de la biodiversité mondiale s'y trouve)… il le sait et le fait valoir pour notre plus grand plaisir. Ainsi, il travaille sans relâche pour la préservation de son environnement en créant des parcs nationaux comme celui du Corcovado.
Situé dans la péninsule d’Osa, ce parc abrite l’une des plus vastes forêts tropicales primaires du littoral pacifique de l’Amérique Centrale. Le National Geographic a qualifié le parc de l’endroit le plus intense biologiquement de la terre !

De nombreux sentiers sillonnent le parc. Pour une mise en jambe tout en douceur,  nous optons pour un itinéraire côtier alternant sentiers forestiers, rochers et plages. La faune qui réside  dans le parc est abondante et variée.
Les rencontres sont donc intéressantes : le singe capucin, le singe hurleur, le coati (cousin du raton laveur), les dauphins (lors d’une sortie bateau), le toucan de Swainson, l’ara rouge, le colibri, le pélican, le héron-tigre mais aussi des grenouilles, des papillons dont le fameux morpho d’un bleu électrique, le papillon transparent ou encore le papillon hibou, qui effraye ses prédateurs par des ailes aux « yeux » de chouette, sans oublier les milliers d’insectes… et les bipèdes non identifiés qu’on appelle les touristes.

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Si certains sont faciles à apercevoir, d’autres le sont plus difficilement (sans l’œil aiguisé d’un guide, toujours à l’affût du moindre bruit) mais en tous cas, aucun n’est facile à photographier. Je parle des animaux bien entendu ;-).



Mon coup de cœur : L’ara rouge, que dis-je les aras rouges puisqu’ils sont toujours en couple. Lui au moins, il est fidèle, toujours le même partenaire toute sa vie. Rien n’est plus beau que de les voir (et les entendre) voler ! Impressionnant !
Voilà, le parc du Corcovado et sa vie sauvage incroyable… mais aussi ses plages magnifiques au sable gris-noir, bordées de cocotiers. Après de longues heures de marche, un bain au coucher de soleil, ça ne se refuse pas !

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Après avoir découvert les plages dorées du Pacifique sud, que les choses sérieuses commencent, mouhahahaha ;-), Ujarrás, Ujarrás, tout le monde descend ! Car c'est là que commence notre traversée dans la cordillère de Talamanca.

Derniers préparatifs sous l’œil attentif d’Andy (il m’a stressée ! A cause de lui, j’ai retiré de mon sac à dos ma culotte de rechange et bien d’autres trésors… mais grâce à lui mon sac ne pèse que 15.5 kg exactement) – Oui, je vous présente Inti et Andy, nos super guides, sans qui cette traversée ne serait tout simplement pas envisageable ;-) -
Et c’est parti pour 2h00 de marche sur un chemin plat et bien tracé. Il fait une chaleur étouffante. Mais, je suis plutôt sereine, je me sens légère (je sautillerais presque ;-). Un trek engagé, bouffon, oui ???!!!

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Le lendemain, réveil matinal (à 4h00), afin de marcher à la fraîche… Oui, pour cette seconde étape, un dénivelé positif de 1700m nous attend à travers une zone d’élevage avant d’atteindre la forêt primaire. Mais, le chemin est plutôt facile (pas d’obstacles). En fin de journée, nous installons notre campement au bord de la rivière Lori.
Petite précision et non des moindres… Tous les soirs, le campement est établi en pleine nature près d’un cours d’eau et il se fait à la belle étoile, sous une bâche commune à l'abri des intempéries.
Bonjour l’intimité ;-)

Autre précision et pas non plus des moindres… Que dire de la bouffe, un sujet très cher aux Français ? On ne fait jamais de pause « déjeuner ». J’entends, pendant la journée, on enchaîne les heures de marche (8 à 10h00), ponctuées ici et là de petites pauses " réparatrices " (15 min – Histoire aussi de regrouper tout le monde !).
En fait, chacun dispose de sa nourriture dans son sac à dos (enfin pour ceux qui portent leur sac ;-) soit : des barres de céréales, des gâteaux secs, de la viande séchée, des chips de bananes, des fruits secs… et autres cochonneries.

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A chacun de gérer (plus ou moins bien pour certains ;-) ses victuailles pendant la traversée. Sinon, le matin, c’est un bol de muesli et le soir, c’est un bol de soupe ou de spaghettis, agrémenté de légumes bios déshydratés, de viande séchée ou truite fumée. Le tout légèrement épicé et préparé avec amour par Andy. Un vrai régal !



Forêt primaire et plus particulièrement dans l’ordre, forêt de nuages (car en altitude à plus de 1500m), forêt pluviale puis forêt secondaire, nous voilà !
Départ dans la brume. Objectif des 2 jours à venir : monter jusqu’à 2200m d’altitude.
Je retrouve les mêmes sensations que dans la forêt primaire de Madagascar.
Sauf que là, pendant 6 jours, je vais « manger » de la forêt matin, midi et soir… mais sans sangsues. 
La forêt semble impénétrable, elle est dense, sauvage et impressionnante. Le moindre bruit est amplifié, il se répercute à l'infini. L’impression d’être seul au monde est délicieuse. Même si cette sensation de se trouver dans une zone très isolée et difficile d’accès peut être angoissante…

Nous progressons difficilement par un semblant de sentier semé d’embûches. Oui, à ma grande surprise, il y a un sentier mais il n’est pas entretenu (logique avec 2 passages de groupe par an).

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Andy
ouvre donc le chemin à la machette. Malgré tout, il faut se défaire des hautes broussailles, des bambous, des lianes (parfois semblables à des  troncs bringuebalants)… et de nombreux autres obstacles comme les arbres tombés qui nous obligent à nous baisser (et même parfois nous obligent à ramper sur le ventre : il faut que le gros sac à dos passe !!!!) ou sauter, traverser des rivières (et nous avons pris le parti de ne jamais nous déchausser.Souvenirs, souvenirs…) ou des terrains marécageux… et grimper ou descendre des pentes à 45° à l’aide de ses 4 membres…

Le plat n’existe pas ;-).

Fin de la première partie...la seconde à suivre...


Martine

 
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