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Trek Tsingy Bemaraha 2015 - partie I/III - L'approche

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Trek Tsingy Bemaraha 2015 - partie I/III - L'approche


Je ne pouvais pas vous présenter ce dernier voyage à Madagascar (Trek dans les Tsingy) d'un seul bloc.
Ce voyage de reconnaissance a été riche en découvertes. J'ai donc décidé de le scinder en 3 parties :
  • Approche des Tsingy
  • Dans les aménagements du parc
  • Le plateau de Bemaraha

Ce retour se concentre donc sur la première partie.

Comme je vous l'avais annoncé dans un précédent billet, je ne pouvais envisager une approche des Tsingy par la route.

J'ai donc choisi une approche plus douce. Une hybridation entre marche et pirogue.

Deux jours de marche suivis de 3 jours de pirogue.


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La marche :

L'approche est complexe, rappelant le Makay. Riri et son frère nous laissent sur un plateau où les plaines herbeuses sont coupées par de grandes cicatrices rouges. Les ravines attaquent inexorablement les hautes terres.

L’île rouge revêt ses habits colorés. La latérite qui se cache sous une mince couche de terre arable est mise à nue par l'érosion.

Les Malgaches ont depuis longtemps coupé les arbres dont ils avaient besoin, il ne reste plus que de petites parcelles résiduelles dans le fond des canyons.


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Vous circulez donc dans une palette de couleurs qui inclut le rouge, le vert, le jaune et le bleu...le paradis des randonneurs.


Les chemins sont nombreux et l'eau est rare. De nouveaux villages se créent près d'une source. Ils ont l'obligation d'être visibles sur le sommet du plateau pour ne pas passer pour une installation de Dahalos.


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Ce plateau semble sans fin, mais c'est sans compter sur le fleuve  qui a creusé une profonde cicatrice entre le plateau de Bongolava et celui de Bemaraha. Le point de vue avant la descente permet d'en apprécier toute la beauté.


Les pirogues nous attendent au village d'Akavandra pour une découverte du fleuve...


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La pirogue :

Moi aussi, de prime abord je me suis dit, 3 jours de pirogue, c'est peut être un peu long, et puis non.

On prend le temps de découvrir un autre aspect de Madagascar, celui de ses grands fleuves.

Le déplacement se fait sans bruit. Vous restez à l'affût du moindre oiseau, crocodile, pirogue...

Vous êtes tout simplement à l'écoute du fleuve, le Manambolo.


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Vous ne naviguez pas sur le Tsiribihina...il n'y a donc pas de bateaux à moteur. Tout se fait à la rame.

A vous de voir si vous voulez pagayer ou pas ;-).

Il ne reste plus qu'à trouver une position confortable dans ces pirogues relativement fines, qui peuvent sembler parfois instables...


Le soir, vous cherchez la plage la plus adéquate pour un bon camp, sable et bois pour la cuisine...

Le rythme est vite pris : montage des tentes, bain quotidien dans les zones où les crocodiles ne sont pas présents, et préparation du rhum (plus cacahuètes) pour un apéritif sur les bords du fleuve.


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La navigation est sujette aux bancs de sable. Donc, en plus de la sinuosité du tracé du lit du fleuve, il faut aussi louvoyer entre ses circonvolutions pour ne pas se trouver bloqués...


Le long de ce fleuve, la vie s'organise. Les Malgaches profitent de cette période sèche et de la décrue pour planter du riz sur ses rives fertiles. Le fleuve se pare alors de taches vertes tout au long de cet hiver austral. D'un vert lumineux, éclatant.


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Les villages sont à quelques encablures de l'eau et certains bras de rivières nous cachent de belles surprises...


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Le fleuve en coupant le plateau de Bemaraha perd en largeur pour gagner en hauteur. Le décor change complètement, de grandes parois de calcaire donnent une note encore plus sauvage à cette descente..


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La descente se conclut à Bekopaka où l'on retrouve l'entrée du Parc National, ainsi que les autres touristes. Je dois avouer que cette année, en juin, il n'y avait quasiment personne.

C'est un vrai privilège que de profiter de ce parc seuls....

Bekopaka permet de faire la jonction entre Morondava et le nord-ouest de l'île pour les circuits voiture. Le parc est alors une pause après des heures de pistes, plus ou moins bonnes...


On se retrouve dans la seconde partie, au cœur des aiguilles de calcaire qui constituent la spécificité de ce parc des Tsingy.


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  • A bientôt, pour la partie II


Laurent madagascar









Bonus :

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Martine 23 août 2015
Comme Laurent, moi aussi, je me suis dit, 3 jours de pirogue, ça risque d’être un peu long voire un peu ennuyeux… Or, c’est justement sur le fleuve Manambolo que commence l’Aventure des Tsingy.
Au fil de l’eau, se dévoilent, sur les rives, des scènes de vie, un paysage si caractéristique, une flore et une faune variées (comme les crocodiles qui se dorent la pilule au soleil ;-)… au détour d’un bras de rivière, une cascade paradisiaque pour se baigner, et par-ci, par-là, des bancs de sable pour des bivouacs mémorables avec cette sensation d’être seul eu monde…
C’eût été dommage de ne pas profiter de la magie du fleuve, non ? Alors, merci qui ? Merci le petit hérisson bien sûr ! Merci pour cette expérience originale au rythme du courant :-) Avec en prime un groupe au top !

Grosse pensée pour celui qui crapahute maintenant dans les montagnes de l’Himalaya ;-)
   
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