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Gouffre de Koboué, en quelques points d'eau...

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Gouffre de Koboué, en quelques points d'eau...


Maya


Blottie au fond d'un oued, la guelta de Maya ne se laisse pas découvrir si facilement. La végétation se fait très dense au fur et à mesure que l'on s'en rapproche pour finalement nous laisser le privilège de plonger littéralement dedans...

Les singes, curieux gardiens de cette masse d'eau nous surveillent du coin de l’œil. Agiles et souples quadrumanes, voltigeurs infatigables, ils n'ont de cesse que de venir voir quels sont ces étrangers qui viennent troubler leur sanctuaire. Babouins inquisiteurs, peu désireux de partager une eau et une ombre pourtant généreuses.

Parfaitement ronde, semblant sans fond, son eau reste froide, très froide, mais tellement tentante.

Un lieu adéquat pour une sieste bien méritée au bord de l'eau, au cœur d'une végétation exubérante de palmiers Doum et de Ficus, avant de retrouver le haut du plateau de l'Ennedi et sa " douce chaleur ".


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Les singes guidés par leur curiosité...







Les eaux profondes de la guelta de Maya.




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La guelta, au fond, tout au fond...



Le lac de Ahoni


Au loin, quelques palmiers Doum indiquent une présence d'eau, mais il faut attendre le dernier moment pour découvrir le précieux liquide. Ce n'est plus une guelta cachée au fond d'un canyon à l’abri de la chaleur mais un petit lac transparent qui disparaît dans le sable de l'oued. Il est alimenté par une petite source qui compense l'évaporation. Plusieurs bassins permettent un écoulement vers cette retenue.

L'accueil ne sera hélas pas au niveau de la beauté des lieux. Ne voyant jamais d’étrangers ni même de voisins, l'homme, gardien de ce lieu, nous accueille à la serpe. Sans comprendre un traitre mot, il est évident que nous ne sommes pas, avec nos dromadaires, les bienvenus...

Quelques photos sous une pluie de "noms d'oiseaux" et nous quittons, déboussolés cet endroit idyllique.

Mais les animaux doivent boire, et nous devons remplir nos bidons et nos outres... alors il faut bien y retourner. Abakar, vêtu de sa Kalachnikov, prend la tête de la petite caravane. A nouveau la discussion s'enflamme, mais tout finit par rentrer dans l'ordre. Notre "hôte" comprend que nous ne lui voulons aucun mal et accepte que les "nassaras" circulent dans son oasis.

Fin des péripéties !


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Y'a soif...



Remplissage de l'outre, la classe.



La source de Tahori


Roches noires et brulées, plateau rongé par l'érosion, oued aux acacias cuits par le soleil... une image de dureté s'échappe de ce bout de tassili. Une tâche verte apparaît au denier moment, surprenant contraste. L'eau, la vie, est là cachée, comme d'habitude dans le désert.

Mais d'où vient cette eau, nous sommes en haut du plateau, il est difficile d'imaginer qu'elle puisse être stockée en ces lieux.

Et pourtant, il faut bien se rendre à l'évidence, quelques failles dans la roche (écrin grossier pour une végétation luxuriante) laissent le liquide suinter dans un creux d'oued.

La vie reprend ses droits. La végétation, de la mousse aux ficus, se veut exubérante pour compenser une impossibilité à se développer à quelques mètres de là. Une revanche sur un environnement inhospitalier.


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L'eau... source de vie.



Faire le plein d'eau, se rafraîchir, ces sources sont une halte méritée avant de rejoindre le plateau qui nous attend, dissimulant à nouveau ses petits coins de paradis.



laurent.arabe

sahara.10

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1 items   page 1/1
 
Véro 29 mars 2012
Quel bon souvenir que l'ancien brandissant son bâton! Oui c'était vraiment un petit coin de paradis comme on se l'imagine: le lac, les palmiers, le soleil ... Un brin nostalgique, mais il reste les photos!
   
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