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Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 19 Laurent

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Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 19 Laurent


Retour des bêtes suceuses...m'en fous, même pas peur !

Le temps oscille entre pluie tropicale et éclaircies. La nuit a été arrosée, mais le départ se fait au mieux, dans une belle ouverture. Hier, il a été conclu que l’on utiliserait les services d’un pisteur, c’est le meilleur compromis, tant il y a de petits sentiers dans cette forêt. Le col semble évident, encore faut-il arriver à le rejoindre.
La pluie finit par gagner et nous grimpons trempés. La goretex ne sert à rien, la touffeur générale trempe tout.
Un raidillon nous attend avant les dernières huttes, il est très glissant. Je m’en rends rapidement compte lorsque je finis sur le dos à dévaler ce que je viens de grimper…
Mouillé et plein de boue, ce n’est pas grave.
La partie juste avant la forêt pose toujours le même problème, anciennement défrichée, les végétaux repoussent très serrés, il est difficile d’avancer rapidement.

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La forêt s’ouvre à nous et au final, la progression se fait plus aisée. C’est un vrai plaisir que de retrouver la forêt primaire du corridor. Le soleil est revenu et la lumière filtrée par la canopée met à l’honneur toute la gamme de vert de ce couvert végétal. De belles prairies interrompent la forêt pour laisser un peu d’espace. Le col permet de changer radicalement d’ethnie, nous sommes chez les Baras. Amusant de passer chez eux, j’y étais dans le Makay, mais cela me semble bien loin.
Après cette pluie, la forêt a réveillé ses habitants rampants, les sangsues. C’est l’hécatombe, il y en a vraiment partout et en quantité. Je reprends l’option joueur de golf, cela a semblé bien fonctionner.

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Quelques passages dans un ruisseau et nous rejoignons une belle prairie pour un pique-nique bien mérité. Il ne reste plus qu’à vérifier les chaussettes. Rien n’a fonctionné comme prévu, les sangsues sont là par dizaine. Le sang qui coule ne coagule pas et se répand un peu partout, j’ai l’impression de sortir d’une opération chirurgicale. Il me faut bien 15 minutes pour me séparer de toutes ces bestioles plus ou moins gonflées de sang. Prendre son temps, être méthodique et ne pas se focaliser sur le fait qu’il y en a partout. Je compte plus de 80 impacts de sangsues (dimatika), bon score…
Une fois sec, ce n’est pas très beau à regarder, et je crois qu’il va être impossible de récupérer chaussettes et pantalon. Pas vraiment important, direction le café, la salade de légumes et les bananes !

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Il est compliqué de quitter ce beau pâturage au soleil. De nanorizières apparaissent, suivies de microrizières qu’exploite une famille dans une cuvette dégagée au cœur de la forêt. Des efforts inhumains ont dû être réalisés pour arriver à ce résultat. Je ne suis pas sûr que le résultat soit au niveau des investissements. C’est la première fois que je vois des Malgaches qui semblent plus résignés que souriants, tout du moins dans cette partie de l’île. Un petit bonjour sans réponse et nous continuons. Il faut dire que des touristes qui arrivent par là, c’est bien la première fois. L’incrédulité l’a-t-elle emporté sur la curiosité ?
Une couleur peu habituelle attire mon regard, le bleu. Pas celui du ciel, mais celui des moustiquaires qui semblent plutôt neuves et qui servent d’épouvantails dans les pépinières de riz.
Il est dommage que la prévention soit bien souvent mal faite. Les moustiquaires sont données comme cela, sans prendre le temps d’expliquer les intérêts et inconvénients. Finir en épouvantail n’est pas le but principal.

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Le plus gros souci actuel est l’utilisation comme filet de pêche dans les rivières. Ici, ce n’est pas trop grave, mais dans certaines régions cela devient catastrophique. Ces moustiquaires sont imprégnées d’un puissant répulsif qui finit de ce fait dans l’eau. Cela affecte les filières bios de certaines régions, lorsque les rivières irriguent les vanilliers ou les caféiers…
Le village ne semble pas très loin, les rizières deviennent plus larges et plus nombreuses dans la vallée, mais les passages glissants restent nombreux. Ce soir, arrivée sous le soleil, pour une nuit dans l’ancienne école. La nouvelle semble avoir été pulvérisée par un précédent cyclone.
Thé, chocolat au soleil, c’est une très bonne façon pour terminer cette belle journée sauvage.

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Fin du jour 19... Jour 20

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Bonus :

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