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Grand Sud Madagascar, un voyage à part...

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Grand Sud Madagascar, un voyage à part...


Le titre interroge, n'est-ce pas ?
En effet, je ne présente que des voyages un peu (beaucoup) hors normes et hors des sentiers battus. Pourquoi faut-il battre ces pauvres sentiers, d'ailleurs ? Pas d'idées...

Donc, le grand sud malgache, qu'a-t-il de particulier ?
Eh bien, ce n'est pas un voyage de trek, pas évident pour Tekenessi ;-).

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C'est une découverte de la côte sud-est de cette île. Une côte qui n'est pas touchée par le tourisme de masse, et en grande partie par le tourisme tout court.
Vous avez donc une côte sauvage de 200km où vous allez pouvoir découvrir ce qui fait la richesse de Madagascar, une nature et une culture préservées.

Les villages s'égrènent le long de la remontée en pirogue à balancier. Un certain nombre de Vezo ont quitté les plus gros bourgs pour trouver un coin de plage où construire un abri de fortune pour faire une campagne de pêche, avant de retourner dans quelque temps vers leur lieu d'origine.

Les bateaux se croisent toute la journée en fonction de la marée.
Les pêcheurs à pied fouillent le moindre recoin pour chercher petits poissons et poulpes.
De retour ils sont tous attendus par les Antanalana, les Mahafaly et les Antandroy, peuples de l'intérieur des terres qui viennent échanger leurs légumes contre les fruits de la pêche.

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Bien entendu, durant ces trois semaines de voyage, vous allez être soumis aux mêmes contraintes, c'est-à-dire manger du poisson, du poulpe et de temps à autre de la langouste.
Il est moins aisé d'en trouver de nos jours. Une demande croissante des Chinois pour une récolte vivante a fait augmenter le prix de ces crustacés décapodes...
La pression se fait plus forte, j'espère juste qu'elles ne vont pas disparaître comme le concombre de mer. Nous ne pouvons pas interdire aux pêcheurs d'essayer de sortir la tête de l'eau en gagnant tant bien que mal leur vie. Je vous rassure, ils vivent très chichement...



Mais avant de rejoindre les bateaux dans le sud du pays à Ambohibola, il y a un itinéraire très complexe à effectuer dans l'aridité de l'arrière pays. Tout n'est que piquants et consœurs...et mieux vaut être né ici pour survivre. Hostile, vous avez dit hostile.

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Une fois l'équipe retrouvée (elle était partie de nombreux jours avant en navigant contre les vents dominants) il ne reste plus qu'à longer la côte en remontant vers Tuléar.
Nous subissons alors les mêmes contraintes que les pêcheurs :
  • Prendre en compte la marée
  • Trouver les passes dans la barrière de corail
  • Faire le plein d'eau
  • Trouver du poisson...

La journée s'organise donc entre navigation et découverte de la côte.

Pour la nuit, nous devons alterner les plages sauvages avec les villages pour nous ravitailler régulièrement. Il faut être autonome, car en dehors du poisson et de l'eau, voire des patates douces, il est impossible de trouver autre chose. Ah si, du rhum tout de même, on ne va pas faire l'impasse sur l'apéro avec l'équipe le soir tout de même !


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La côte est riche en paysages variés. Les dunes sont évidemment présentes, mais dans l'extrême sud, elles ont la particularité d'être de vraies dunes.
Je m'explique...Elles rappellent celles d'un désert, hautes et formées de sifs. Ce n'est pas seulement du sable qui se retrouve envahi par la végétation dans sa partie haute, non, de vraies dunes.
Un bonheur visuel que d'aller fouler ce sable ou d'observer les bateaux longer ces massifs dunaires.
Rien que pour cela, le voyage est une complète découverte.
L'eau est d'un bleu-vert incroyable, elle n'a rien à envier à certains lagons de l'autre côté du globe. Le sable est quasiment tout le temps blanc, il résulte de l'érosion du corail et non de la roche.

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Mais, car il y a un mais, il y a un prix pour découvrir ce lieu magique....
Il faut être en mode récupération, décontraction, donc avoir la cool attitude pour en profiter pleinement.
La journée type s'organise comme suit :
  • Navigation
  • Arrivée à notre lieu de bivouac, montage des tentes
  • Balade le long de la plage pour trouver un coin où se baigner et faire un peu d'apnée
  • Découverte du village, si village il y a ;-)
  • Rebaignade...
  • Comme, on a du temps, on peut discuter photos et faire de petits ateliers pratiques...
  • Et puis, pas mal de farniente...

C'est donc un voyage qui comblera toute personne désireuse de faire un gros, gros break après une année lourde en travail et pression. Il permettra de retrouver un rythme plus humain, loin des hordes de touristes.

Mais en aucun cas, il ne s'agira d'un voyage physique comme il m'arrive de vous en proposer régulièrement. Pour faire simple, ce n'est pas du tout un trek.


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Donc si le burn-out vous guette...ce voyage est pour vous. Mais pas que...



Voilà, vous en savez un peu plus.

Pour voir si ce type de voyage vous correspond, je vous invite à vous diriger directement vers la galerie photo qui lui correspond.

Le tri n'est pas encore terminé, je laisse mûrir, un peu, beaucoup...


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A vous de me dire, si ce voyage vous intéresse, c'est un voyage inhabituel pour Tekenessi, donc pas plus de 2/3 personnes par voyage ;-)...

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Toutes les images, en cliquant sur le lien, pour mieux comprendre ce voyage ;-)...
Laurentmadagascar

 
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Yves 9 octobre 2016
Merci Laurent pour cette découverte, superbes paysages et beaucoup de rencontres.
Du moins c'est ce que cela dégage.

Une bonne idée de voyage tranquille, je la garde en tête.

A+ Yves
   
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