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Népal, et si l'on photographiait sous la pluie...

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Népal, et si l'on photographiait sous la pluie...


Si comme moi, vous avez la chance de trekker sous la pluie en Himalaya, vous allez comprendre de quoi je parle.
Pour les autres, vous pouvez passer au Retour à Chaud suivant...

Non, je blague, bien évidemment, il est toujours désagréable de voyager sous la pluie, au Népal ou ailleurs.
De nos jours avec un certain dérèglement climatique, n'en déplaisent aux sceptiques, les moussons ne sont plus au rendez-vous.
Elles sont décalées, ou avec des interruptions en pleine saison...voire de grosses pluies en pleine saison de trek, Octobre ou début Novembre.

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C'est donc confiant que je suis parti vers le Far West népalais pour essayer de vous trouver de nouveaux itinéraires dans une région isolée, entre Saipal et Api Himal.
Tout débutait sous de bons auspices, le ciel était dégagé et c'est plein d'optimisme que je quittais Simikot pour prendre un axe Ouest, direction le Saipal.

Un premier col, toujours plein d'entrain...puis un second et un changement de vallée où je devais m’orienter plein Sud.
Les nuages se sont mis à gonfler, avec une petit couleur noirâtre que je connais que trop bien.
Même en étant au fin fond du Far West, la mousson revenait me dire un petit bonjour, malgré le fait que j'étais en Septembre...
Un petit bonjour humide, pour me rappeler qui était le patron. Bon, ça va, j'ai compris, ce n'est pas moi...

J’ai dû obliquer plein Ouest pour essayer de mettre quelques sommets entre moi et cette humidité chaude qui pour l’instant attendait la nuit pour me déverser des torrents de pluie. Une façon originale de vérifier que ma tente tenait le choc. Encore une chance...
Il ne restait plus qu'à tout plier le matin, avec ce surcroît de poids tant qu'elle n’était pas sèche.

n718/Laurent.Boiveau.nepal.photo.pluie.1.jpg



Mais en contrepartie, j'avais la possibilité d'avoir de belles lumières lorsque le soleil traversait ces épais nuages.
Et puis, au dernier col, s'en est terminé. Plus de répit, juste un temps maussade, plombant, où le relief s'estompe. Et pourtant, j’étais sûr qu'il y avait moyen de faire quelque chose, au niveau photographique.

Comme mes appareils photo ne sont pas des œuvres d'art, je n'ai aucun souci pour les sortir sous la pluie. Il suffit de les nettoyer avant de les ranger, rien de plus. Et bien évidemment, être un peu malin pour ne pas lui faire prendre des seaux d'eau...

Dans ce cas, il faut, à mon avis, se recentrer sur l'atmosphère que l'on veut retrouver. Un peu lourde, chargée d'incertitude, et surtout entrevoir le traitement que je vais devoir leur appliquer à mon retour.
J'en ai terminé d'expliquer que toute image en raw doit être traitée avant d'être publiée.
Pour tous ceux qui ne l'entendent pas encore, oublier le raw et shooter en jpeg...c'est très bien aussi et vous pourrez dire : " Moi, je fais des images non retouchées ". Mais pas à moi, s'il vous plait.

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Pour ce qui est des portraits, c'est au final plus simple pour moi.
Vous avez certainement remarqué que pour les portraits, je photographie essentiellement à l'ombre. Pas besoin de gros flash, plus de soucis de soleil dans les yeux...par contre, il vous faut gérer parfaitement la qualité de l'éclairage mis à votre disposition.

Donc, au final, le mauvais temps n'est pas un frein, il suffit de lui accorder du temps pour trouver quelques sujets qui s'y prêtent.
Oui, les beaux panoramas sont inexistants, et c'est frustrant certains jours. Mais au moins j'ai l'impression de réfléchir un peu en me posant la question : " Bon, je vais photographier quoi aujourd’hui ? "

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Vous allez vous dire : " Bon, ok, il a pris la flotte, et alors ? ". Et vous avez raison.
Moi, je ne fais que passer, alors que la population locale doit vivre avec des mois de mousson.
Ma fin de parcours était tellement arrosée que même les bovidés ont dû être abrités... ;-)
Et puis cette année, pas de sangsues, trop content...

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Bon, on se retrouve bientôt sur les chemins. Mais au sec, promis.

A bientôt.

Laurent
 
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