Skis Rabbit On The Roof au Snow lake (Traversée Shimshal - Lukpe la - Askole) | ||
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Skis Rabbit On The Roof au Snow lake (Traversée Shimshal - Lukpe la - Askole)C'est déjà l'été, pas trop tôt diront certains, et pourtant, on va encore parler ski. Mais pas n'importe quels skis, des Rabbit On The Roof. J'en avais déjà parlé, mais cette fois, je vais pouvoir vous en faire un retour après cette magnifique expédition au Pakistan (Shimshal - Lukpe la - Snow Lake -Biafo - Askole).  Avant de parler technique et retour d'expérience, nous devons parler esthétisme. Cela a de l'importance. Je travaille énormément dans la photo et il serait dommage de ne pas prendre en compte cet aspect. Je ne peux pas faire sans.    Alors, imaginez :
Direction des skis fabriqués à la main, ce seront donc des Rabbit On The Roof de Peter Steltzner .   Ils ont reconnaissables entre tous et d'une beauté sans commune mesure. Et je ne dis pas ça pour brosser dans le sens du poil, non loin de là. En France, les freeriders amoureux de montagne les connaissent et les inconditionnels de télémark, ne rêvent que d'eux. C'est vous dire. Lorsque nous avons rencontré la team suisse à Snow Lake qui filmait la suite de La Liste, ils sont venus les voir. Les soupeser dans un premier et puis bien évidemment discuter technique. Bien entendu pour le style de ski de Jérémie Heitz, ils sont beaucoup trop souples. Il skie beaucoup plus avec des planches qui se rapprochent des barres à mine. Mais tout le monde connaissait ces skis mythiques et tout le monde était d'accord sur l’esthétique. Pour la petite histoire, les miens avaient une finition hêtre et ceux de Barbara en orme.   Pour nous, pas de pentes raides, pas d'exploit, juste une petite balade dans la région de Snow Lake.  Petite balade ?Bien entendu, il faut remettre tout ça dans son contexte. Il a été compliqué de rejoindre la snow line du glacier de Bradlu et après encore plus difficile de passer le col du Lupke la. La cause ? La météo exécrable de ce début de printemps himalayen qui avait oublié d'apporter de la neige durant l'hiver pour tout déverser à notre arrivée. De ce fait une neige profonde avec laquelle il a bien fallu faire avec. D'où ce choix parfait d'un patin à 96 mm. Plus large, un peu lourd à mon goût et plus fin, cela aurait été l'enfer pour tirer la pulka tant la trace des skis aurait été trop fine. Déjà que cette dernière avait tendance à se mettre sur la tranche...   La souplesse au niveau de la spatule permettait de déjauger rapidement pour repasser au-dessus de la neige poudreuse. Et l'on a retrouvé cette même capacité sur le glacier de Biafo lorsque la croûte de mauvaise neige cédait et que l'on plongeait directement dans les bédières heureusement encore sèches. Alors, ces skis ?Parfaits, que voulez-vous de plus ? Ils ont été redoutables d'efficacité durant ce long trip ski-pulka et il faut bien à nouveau en parler, leur esthétisme était des plus photogénique. Vous risquez de les retrouver dans certaines publications cet automne et cet hiver. Je vous préviendrais, n'ayez crainte. Nous avions promis à Peter que même en altitude nous allions entretenir ses skis comme à la maison. Chose promise, chose due... Bon, OK, j'avais laissé en Savoie la cire d'abeille, mais nous avions le papier de verre et de quoi étaler l'huile de lin. La finition, comme dit précédemment, est en bois, donc les coups de carre sont beaucoup plus visibles sur les bords. Je ne vous parle pas de coups de pointe de bâton si vous oubliez d'être un peu précautionneux... Mais peu importe, avec une utilisation régulière en passant un petit coup de papier de verre ultra-fin vous ravivez vos skis et après le lin, ils retrouvent leur éclat d'origine. Des skis vivants qui méritent ces petites attentions de temps à autre.     Conclusion.Des skis d'une efficacité redoutable qui ne se laissent pas happer par le mirage de la mode. Le bois reste et restera toujours indémodable et les photos sont là pour le prouver. Si vous voulez donc vous faire plaisir avec des skis de haute qualité, il est grand temps de la commander, Peter ne les fabrique pas à la chaîne, il lui faut du temps, de la patience et une bonne dose d'amour pour vous proposer des pièces uniques qui vous accompagneront longtemps sur tous les styles de terrain. Pour moi, ce sera à nouveau les expéditions en ski-pulka et le télémark par chez moi.     A nouveau, un grand merci à Peter Steltzner et Anati Graetz pour nous avoir soutenus dans notre projet. Même si cette année, nous n'avons pas pu tout réaliser (merci la météo), Orbital K2 est toujours sur les rails...  Bon ski, Laurent  Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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