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L'Art de manger - Musée Dapper -

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L'Art de manger - Musée Dapper -


L'Art de manger, tout un programme...
Pour ceux et celles qui suivent Tekenessi depuis un certain temps, vous avez pu remarquer que je ne manque pas une occasion de me pencher sur la part culinaire d'un voyage. Que ce soit au Népal, dans un livre...partager un repas permet rapidement de combler le vide entre deux mondes que tout sépare.

Alors je suis servi avec cette exposition au musée Dapper. J'espère y passer à mon retour du Népal. En attendant, je vous livre le communiqué de presse.

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" À l’heure de la mondialisation des « fast-foods » et de l’industrialisation forcenée de la nourriture, des hommes et des femmes perpétuent encore des traditions et des rites présidant à la réparation et à la consommation de nourritures destinées à eux-mêmes ou aux êtres de l’autre monde. La thématique de cette exposition et de l’ouvrage édité à cette occasion s’attache à mettre en lumière des traditions, des savoirs et des actes qui se vivent au quotidien ou de façon exceptionnelle, lors de cérémonies ou de rituels.

Ainsi, les aliments liquides ou solides, laissés tels ou transformés, de même que les préparatifs liés à leur absorption ou les offrandes faites aux ancêtres, aux divinités et aux esprits, sont indissociables d’objets  particuliers dont les formes et les matériaux sont extrêmement divers.

Les jarres, les pots et autres récipients utilitaires dans lesquels on conserve les céréales, le lait, l’huile et l’eau sont parfois traités de façon originale, mais on accorde une plus grande attention aux plats, coupes, coupelles, cuillers et louches devant recevoir des mets que se partagent de très nombreux convives. Des réjouissances, comme les mariages – qui constituent des alliances entre plusieurs groupes –, nécessitent de gigantesques festins, eux-mêmes témoignages de richesse et de prestige.

C’est le cas par exemple dans les Iles de l’Amirauté (archipel Bismarck, Mélanésie), où d’énormes plats contenaient entre autres des pièces de porc cuites au préalable.

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© Archives musée Dapper - Hughes Dubois


En tous lieux, il n’est pas de convivialité sans boissons spéciales, comme le vin de palme et
la bière de mil très largement appréciés en Afrique subsaharienne, au quotidien comme dans le cadre d’évènements festifs, mariages, naissances, fin des initiations, funérailles, intronisations...
Base de l’alimentation, les féculents constituent des denrées indispensables et des biens précieux sur lesquels il faut veiller.

Temps forts de l’année, des fêtes en l’honneur de l’igname, du mil, du sorgho, du taro, et de bien d’autres plantes, voient sortir leurs masques et leurs statuettes et rappellent aux humains les offrandes particulières à faire sur les autels pour que les cycles agraires se déroulent sous des auspices favorables. Ainsi, le riz, l’une des céréales les plus consommées dans le monde, possède chez les Ifugao (Philippines) sa divinité protectrice incarnée par une statuette. Ailleurs, sur le continent africain chez les Dan (Côte d’Ivoire / Liberia) lors de grandes processions dans les villages, les femmes lancent à la volée du riz qu’elles ont mis au préalable dans de grandes cuillers.

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© Archives musée Dapper - Hughes Dubois

Pour se concilier les créatures de l’autre monde, il faut les nourrir. Verser de l’alcool, de la bouillie de céréales, du sang des poulets, des porcs, des bœufs ou des chiens, abattus en masse avant d’être sacrifiés...
Ces nourritures sont répandues sur le sol mais aussi sur des autels comprenant fréquemment des objets sculptés avec dextérité. Parfois ces supports de communication avec l’au-delà possèdent eux-mêmes des emplacements pour recueillir les offrandes : orifices ou coupelles tenues entre les mains comme le bieri fang (Gabon), figure cultuelle intervenant dans l’initiation et le culte des ancêtres.

Il est une nourriture à laquelle seuls des individus initiés ou aguerris peuvent avoir accès. Dans plusieurs cultures océaniennes, la consommation de chair humaine apparait comme un privilège distinguant des personnes ou des groupes particuliers qui incorporent la force vitale d’autrui  : un ancêtre, un esclave ou un ennemi.
Des objets extrêmement divers sont liés aux rituels d’anthropophagie organisés à des moments clés de la vie des individus. Dans les îles Salomon (Mélanésie) où se pratiquait la chasse aux têtes, les guerriers qui partaient en expédition ornaient l’avant de leurs longues pirogues d’une figure de proue représentant un esprit protecteur.
Le musu musu tenait souvent entre ses mains une petite tête coupée.

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© Archives musée Dapper - Hughes Dubois

Des installations de l’artiste franco-béninois Julien Vignikin, qui s’interroge dans ses œuvres sur les questions liées à la «malbouffe» et à l’accès à l’alimentation dans le monde, donneront à l’exposition une dimension contemporaine en abordant l’une des préoccupations majeures de nos sociétés. "

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© Archives musée Dapper - Olivier Gallaud - Le Dîner des fantômes



Ne pas hésiter à me donner votre ressenti. Une exposition qui donne l'eau à la bouche....

Exposition au musée Dapper.
35 bis, rue Paul Valéry – 75116 Paris
Tél. : 01 45 00 91 75 // E-mail : dapper@dapper.fr
Dates : 15 octobre 2014 - 12 juillet 2015
De 11 h à 19 h (fermé le mardi et le jeudi).
Tarif exposition : 6€

Laurent

 
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