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Madagascar, allée des Baobabs - incontournable -L’allée des baobabs ou avenue des baobabs est un groupe de baobabs qui bordent la piste entre Morondava et Belon'i Tsiribihina dans la région de Menabe dans l'ouest de Madagascar. Une douzaine d'arbres de 30 mètres de hauteur encadrent cette avenue, essentiellement de l'espèce Adansonia grandidieri ( du nom de l'explorateur français, Alfred Grandidier (1836-1921)). Décrétée patrimoine mondial de l’UNESCO, elle a été mise en zone protégée depuis 2007. Elle ne concerne qu'une superficie de 3.27km², et seulement 313 pieds de baobabs rescapés sont recensés. Les peuplements de baobabs au Nord et à l'Est des limites réglementaires de l'aire protégée sont laissés pour compte. Ces derniers sont pourtant tout aussi malmenés et menacés. Voilà, vous connaissez la petite histoire... C'est un passage obligé pour rejoindre Morondava ou Belon'i Tsiribihina...pas d'autres choix. Les images sont nombreuses pour ce lieu, alors Tekenessi tu en penses quoi ? Tout d'abord, je pense qu'il ne faut pas se focaliser uniquement sur cette allée. En arrivant de Belon'i Tsiribihina, vous allez être impressionné par le nombre invraisemblable de baobabs, alignés ou pas. Mais je dois avouer que l'allée proprement dite est tout de même très spectaculaire. Les images sur le net peuvent être sympathiques, mais face à ces géants, c'est une autre affaire. Vous vous sentez tout petit. Le top du top est d'y arriver avant le coucher du soleil, puis de suivre sa lente descente. Bon, ça c'est la théorie, le reste de la journée ne doit pas être mal non plus. Pour ma part, j'y suis arrivé juste avant l'extinction des feux... Alors que je n'avais pas croisé un touriste de la journée (même des trois semaines), là tout change. Il y a un lieu tenu secret (je blague), où tout le monde s’agglutine pour prendre la photo que personne n'a jamais prise, au bord d'un petit étang. C'est l'orgie d'appareils en tout genre pour fixer un souvenir impérissable. J'en faisais partie, un peu gêné au début, et puis l'on s'y fait et l'on trouve sa place entre le selfiesteur et le pro avec son trépied de 15kg. Le ciel passe alors du bleu à l'orange avec un beau dégradé violet qui tire vers le noir. Puis le violet prend le dessus avec une disparition complète du soleil...c'en est fini du coucher de soleil dans les baobabs. Tout le monde déserte le point de vue, mince, c'est déjà terminé. Et puis, comme tous les soirs de juin, le ciel s'embrase d'un orange incroyable " du sol au plafond ". Vous vous retrouvez avec 2 ou 3 Homo sapiens qui continuent à photographier un paysage en feu dont personne ne voudra croire la véracité... Mais je vous l'assure, pas besoin de logiciel de retouche pour obtenir cet orange parfait. D'ailleurs, je vous donne l'évolution du coucher de soleil, depuis mon arrivée jusqu'à l'embrasement final : C'est le lieu à visiter pour les Japonais en tournée à Madagascar. Ils sont devenus complètement accros aux baobabs, c'est grâce à eux que cette allée a intégré le patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais ce n'est pas pour autant que ces Adansonia grandidieri ne sont pas en grand danger. Ils ont beau être la plus grande des six espèces de baobabs endémiques de Madagascar, ils font tout de même partie de la liste rouge de l'UICN. Ils sont classés en danger d'extinction... En effet, de nos jours, impossible de rencontrer un jeune baobab dans la nature, ils ont tous déjà quelques centaines d'années. Pourquoi ce mystère...Il se développe très bien en pépinière pour être replanté, mais dans la nature, rien de rien. Sur les six espèces endémiques de Madagascar, trois sont en liste rouge à cause du changement climatique (qui tend à réduire leur aire de répartition) et de la déforestation. A Madagascar, le baobab est une espèce forestière. Si l'on détruit la forêt, il est mal en point, car isolé. En effet, il est assez rarement coupé, son bois n'est pas des meilleurs... Mais ne vous inquiétez pas, si vous faites partie de ceux qui croient en ses vertus et sont touchés par la vague des dérivés du baobab, vous n'êtes pas à l'origine de sa disparition. L’espèce africaine qui donne la pulpe que l’on trouve en France n’est pas menacée de disparition, pour l'instant... Les populations locales utilisent cet arbre depuis longtemps (fruits, bois, pulpe..), du remède médicinal aux croyances de fertilité. Pourquoi sommes-nous obligés, nous Occidentaux, d'en trouver d'inédits pour lancer un nouveau marché à la mode ? Après les baies de Goji, le Kale, l'Ashitaba...voici le baobab ! Bon, je vous laisse, je vais me faire une cure de Panais ;-) Laurent PS : pour en savoir un peu plus, cliquer sur le lien du CIRAD. Bonus :Vous aimerez peut-être ...Galerie photos : vous aimerez peut-être ... Top
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Raymond
27 septembre 2020
Eh oui ! La fameuse avenue des baobabs, dont nous étions les seuls à photographier l'explosion d'orange, après notre trek dans les hautes herbes de Bemahara en 2015 ! Déjà 5 ans... Rép : oui Raymond, souvenirs.... |
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