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Trekking : pause digitale, l'instant détox ?Je suis comme beaucoup d'entre vous, je ne vis pas sans être connecté. Parfois, j'ai l'impression d'être addict, mais je ne me sens pas complètement sous l'emprise du numérique. Bon, vous me direz, ce sont les mots de tous drogués...même les dépendants à la connexion. Ok, d'accord. J'ai internet, je gère un site-blog, j'ai un compte Facebook, Viméo, Youtube, Flickr, mais rien sur Twitter, Instagram... j'ai une tablette, mais j'ai un vieux (très vieux) Nokia 3310 sans connexion internet. Eh oui, j'aime aller sur le net, trouver des informations et participer à la diffusion de contenu. Mais je pense avoir la chance de ne pas être complètement asservi par le tout numérique. En effet, une grande partie de l'année je " trekke " (oui, je sais ce verbe n'existe pas, alors disons randonne, marche...) dans des régions sans aucune possibilité de connexion. Rien de rien, pas la moindre barre de signal sur un smartphone, pas de cybercafé (plus cyber que café d'ailleurs ;-). Mais penchons-nous sur les chiffres dans un premier temps :
De temps à autre... Attention, je ne dis pas de se couper des outils et contenus liés au monde digital. Moi-même, je m'en sens incapable. Mais le trek me permet d'être plus en phase avec le monde digital. Cette coupure me donne le moyen de beaucoup mieux le gérer. En effet, j'ai une vraie coupure. Je suis sûr que certains vont se reconnaître. Les premiers jours je suis en manque, j'aimerais vérifier mes mails, envoyer une information, puis jour après jour j'y pense de moins en moins, puis plus du tout. Il ne me reste que le téléphone satellite pour un éventuel secours. De retour en ville après moult jours, je n'ai pas spécialement besoin de me précipiter derrière un quelconque clavier, qu'il soit virtuel ou pas... Le trek, long de préférence (c'est à dire plus de 15 jours ;-), permet une vraie pause vis à vis d'internet, des médias sociaux, des ordinateurs et autres modernités propices à la procrastination. Donc le trek, c'est laisser une place à la vie, la vraie. On se socialise, en vrai je veux dire... Bien entendu, j'ai un contre-exemple...Le trek du Langtang. Si si, tout au long de ce trek, dans chaque village il y a la possibilité d'avoir du réseau téléphone, donc une connexion internet même très lente...Au pire, il reste les SMS. Mais d'après ce que j'ai pu voir, c'est tout de même une majorité de selfies ou d'images envoyées en direct par Instagram and co... Rien de mieux pour se déconnecter... Le trek est donc un excellent " digital detox ". Il nous octroie une déconnexion temporaire, mais bienfaitrice, d’internet pour relâcher la " e-pression ", même si l'on ne s'en rend pas vraiment compte. Les grands espaces, les villages perdus et les rencontres avec les nomades permettent de redécouvrir les vertus du contact humain. Je pense même sincèrement que pour les plus accros, cela peut prévenir le burn-out. A quand un remboursement par la sécurité sociale ? Le trek permet de couper net le robinet de flux d'informations dans lequel nous nous sommes fait piéger. Alors, quand venez-vous tester cette pause digitale, avec un bon " trek detox " à la Tekenessi ? Laurent Vous aimerez peut-être ... Top
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Stéphane
9 juillet 2014
Bonjour Laurent, je te suis dans tes propos à 100%. J'ai moi-même passé un an en Terres Australes et Antarctiques Françaises sur le district de Kerguelen. 51 personne durant l'hiver austral avec 35 noeuds mini de vent ... et très peu de communications ... "artificielles" ! Lors des treks, quelle joie de ne pas être interrompu par la sonnerie d'un portable (si ce n'est la vac radio du soir), lors des échanges que nous avions en cabane ! Je vis à Madagascar et je pars en expédition dans le Makay avec Evrard que tu dois connaitre. Ces moments au milieu de ce massif ruiniforme sont autant de possibilités de s'échapper ... ne serait ce qu'un moment, de toutes ces formes de communications artificielles ! Mais je dois l'avouer, elles nous rendre services : à nous de les utiliser raisonnablement. Merci pour cet article, Stéphane. Rép : merci pour ces commentaires pleins de bon sens. Le bonjour à Evrard.
Yveline
15 mai 2014
Une vraie coupure avec LE réseau numérique permet de se reconnecter à la réalité, à un contact avec la vie, les hommes, la nature EN DIRECT. Et cela a un prix : sagesse, philosophie, sérénité et....bonheur. Non ?
Claire
5 mai 2014
Commençons par éteindre notre mobile, notre tablette, tout ce qui pourrait nous relier à internet, quand nous sommes dans le train, le bus, le métro, dans un magasin, partageons un apéro, un repas, une rencontre avec des copains, conduisons notre voiture, marchons dans la rue, sur un GR (déjà ! sans besoin de faire un trek). Bons treks à vous tous encore en forme pour cette aventure, mais n'oubliez pas en revenant de continuer à lâcher un peu à la pression de l'info en continu.
Gérard
19 février 2014
Le risque de se déconnecter, c'est de devenir trek addict ! Rép : pour moi c'est déjà fait...mais tellement bon ;-)
Laurence
19 février 2014
J'ai aussi ressenti cette liberté, pendant les treks éloignés, de ne pas avoir de portable, d'ordinateur, de connexion. Ni de TV, ni de radio d'ailleurs. Des repas partagés, avec de vrais discussions, où personne n'est plongé dans son portable :-) Rép : une vraie coupure pour se concentrer sur autres choses... |
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