Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 10 Martine

Martine, pas en forme aujourd'hui...

La nuit a été difficile, j’ai été malade toute la nuit, j’ai passé mon temps entre mon lit et les toilettes, je vous passe les détails. Bref, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.
Et ce matin, ce n’est toujours pas la grande forme : Martine est malade.
De ce fait, comme je n'ai pas pu vivre pleinement cette 10e journée de trek, j’aurai peu de mots pour la résumer. Et aussi parce que tout simplement, je n’ai pas tenu mon journal de bord.

Comme chaque jour depuis le début du trek, le paysage offre un visage complètement différent de celui de la veille.




On longe la voie ferrée, on passe sous un tunnel puis on attaque une longue montée… Et ensuite, ce sont d’immenses plaines rizicoles, des vallées complètement ouvertes, des maisons à étages éparpillées par-ci par-là…
Une journée pas très agréable s'achève pour moi. J’ai été le boulet de l’équipe… Je suis fatiguée et j’ai vraiment très hâte de retrouver mon duvet.  

Heureusement, ce soir, on dort chez l’instituteur du village. Encore une fois, l’accueil est comme je l’aime : chaleureux et vrai, sans être envahissant. On installe nos tapis de sol et nos duvets dans une pièce au rez-de-chaussée de la maison. Il pleut…




L’heure du thé a sonné. La table est mise à l’étage dans la chambre de l’instituteur et sa femme. Une nappe, une bougie, tout y est… et notre petit chaperon, l’une des filles de l’instituteur. Elle est aux petits soins avec nous, le service est impeccable et surtout, elle souhaite parler français. Trop mimi…
Petit à petit, je retrouve un peu d’appétit (je n’ai pas mangé grand-chose aujourd’hui à part du riz ;-), on partage notre paquet de Figolu avec nos hôtes de ce soir.

Comme dans tous les villages traversés, le confort est plutôt sommaire : il n'y a ni eau courante, ni courant électrique, ni toilettes…Juste 2 lits dans la chambre des parents qui communique avec celle des enfants par une ouverture, cachée par un tissu.
Pour le dîner, on a tous mangé autour de la table, toujours dans la chambre des parents.


Serai-je d’attaque demain ?

Fin du jour 10...

Martine