Te Araroa (Traversée de la Nouvelle-Zélande), île du Sud

Dans une traversée, il y a toujours un moment où l'on se dit que l'on préfère tel ou tel endroit. Pour le Te Araroa, c'est carrément toute l'île du Sud qui a mes faveurs.

Cela n'enlève rien aux beauté et qualités de l'île du Nord. Mais en basculant dans la seconde île, il y a un petit côté sauvage et montagneux qui lui donne un petit quelque chose de plus.

Cette île coïncide avec avec l'image que j'avais de cette traversée avant de quitter la France.

Vous montez en altitude, les arbres disparaissent et de grands étendues s'ouvrent devant nos yeux.

Il y a plus de huts sur cette portion, de quoi retrouver du monde. D'autres traverseurs que l'on avait perdu de vue. En contrepartie, les NOBO sont de plus en plus nombreux et cela finit par faire de trop. Les huts explosent, mieux vaut parfois retrouver le calme de sa tente.

Mais en descendant de plus en plus vers le Sud, on finit par être de moins en moins. Puis d'un seul coup, tout seul... COVID oblige. Mais ça c'est une autre histoire.

Le Sud, c'est les montagne qui apparaissent à l’horizon. Puis que l'on vient toucher et traverser. Les glaciers font leur apparition

Ce sont aussi les lacs. Du tout petit à l'immense, les lacs font partie du paysage, pour mon plus grand bonheur.

Les arbres disparaissent doucement et les tussocks deviennent majoritaires. Un environnement radicalement différent où l’œil à tout loisir de se promener jusqu'à l'horizon, ce qui était assez rare dans le Nord. Sauf bien entendu le long des plages.

Le vent est un peu plus présent, mais en cette année 2020, la météo reste clémente et c'est avec joie que je peux profiter de cette île magnifique.

Bien entendu, il y a toujours un petit caillou qui vient se glisser dans la chaussure. Ici ce sont les sandlies. Ces fameuses petites mouches qui ne vous laissent aucun répit le long des cours d'eau.

 Mais ce ne sera pas cela que je garderai en souvenir. Ce sont bien les paysages sublimes du Sud.

Et puis, rejoindre Bluff, l’ultime point du Te Araroa reste tout de même un moment fort. On y est, au bout du bout. Heureux d'avoir réaliser son rêve, et ce n'est déjà pas si mal ;-)

A bientôt,