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Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 4 Laurent

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Trek corridor forestier (Madagascar) - Jour 4 Laurent


The cascade et à nouveau de l'or (mon seignor)...

La cascade, que dis-je, The Cascade. Le temps semblait incertain, mais dégagé au loin, comme à l’accoutumée. Et là, c’est tout simplement le miracle, les nuages se disloquent et le soleil perce pour la cascade de Andriamonjavona.
Au final, 2 arcs-en-ciel (oui 2, comme toujours ;-) pour rehausser cette cascade dans un torrent de verdure. La descente est raide, très raide, vraiment raide....ici tout se mérite pour profiter du spectacle.

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D’ailleurs, ici tout est pentu, les seuls plats sont réservés à la culture du riz et aux rivières que l’on doit couper.
Les villages eux aussi se sont incrustés dans les zones plates du paysage. Mais des efforts surhumains ont été déployés pour conquérir un replat sur une crête ou un promontoire. Visibles de loin ou découverts au dernier moment, ces villages jalonnent les pistes des hautes terres.
Mais le terrain est limité, les maisons sont donc imbriquées les unes dans les autres. Si vous toussez, le bois ou le bambou ne laisse pas indifférent votre voisin sur votre condition de santé. Les passages libres deviennent le lieu privilégié des enfants qui ne cessent de les parcourir pour des jeux qu’eux seuls comprennent. Dérangeant poules et cochons qui se déplacent avec une certaine nonchalance.

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Pour le reste, de raides montées suivies par d’aussi raides descentes, mais sur un terrain facile, il ne faut pas abuser non plus.
Les champs de patates douces n’en finissent plus de m’impressionner par les lieux choisis pour leur culture. Dans la pente, la plus raide possible. Si la terre n’était pas aussi meuble, il faudrait un baudrier pour s’assurer et cultiver ces parcelles.
Les femmes qui viennent ramasser ces minuscules patates douces à la peau violette ne semblent pas trop se préoccuper de ce qui nous semble un peu hors du commun…

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Quelques parcelles de forêts primaires subsistent tant bien que mal à l’assaut de l’humain. Les essences les plus recherchées sont coupées et vendues, les autres servent de combustible.
Ces touffes de troncs blancs qui s’élancent vers le ciel laissent place à diverses herbacées et fougères. A nouveau, un lieu idéal pour l’élevage du zébu. Mais de zébus, point !!!
Le dahalo a complètement décimé la région de ce charmant bovidé. Les attaques fréquentes et parfois mortelles ont poussé les éleveurs-cultivateurs à devenir uniquement cultivateurs…
Plus aucune possibilité de s’enrichir sans la vente de ces animaux, il ne reste plus qu’une culture de subsistance et de revente des surplus dans les marchés environnants.

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Nuit au village de Somaina, qui ressemble plutôt à un hameau. Il ne regroupe en son sein qu’une unique famille. Accueil pour une nuit dans une maison en dur, en espérant moins de puces qu’hier. Une véritable hécatombe et des impacts plein le corps…
Demain, direction la forêt primaire du parc de Ranomafana pour espérer débusquer quelques lémuriens. Chose peu aisée avec la mise à sac des arbres et la chasse de tout ce qui peut être protéines animales.

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Fin du jour 4... Jour 5

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Laurence 24 janvier 2015
Je prends le train de ce nouveau jour à jour, avec quelques semaines de retard.... mais au moins, je n'ai pas besoin d'attendre avant de lire la journée suivante :-)

Laurent, QUEL PORTRAIT! quelle intensité se dégage de cet homme! Magnifique! Quel contrepoint des images photoshopées à mort, des visages polis, limés, rabotés, dans les magasines féminins. Ces hommes n'utilisent ni crème hydratante, ni crème anti-ride, et leurs visages nous parlent davantage.

Rép : tu m'étonnes ;-)
   
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