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Te Araroa (Traversée de la Nouvelle-Zélande), premier retour

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Te Araroa (Traversée de la Nouvelle-Zélande), premier retour


Voilà, déjà quelques mois que je suis rentré de Nouvelle-Zélande.
Comme tout le monde, j’ai été impacté par la Covid, au lieu de rentre en Avril c'est en Juin que j'ai retrouver mon chez moi. Et encore, j'ai dû racheter un billet d'avion...
Je ne me voyais pas arrêter cette traversée pour revenir terminer les quelques jours qu'il me manquait. Ce n'est déjà pas la porte à côté (19000 km) et allez savoir quand les frontières seront réellement rouvertes.
Mais peu importe ce qui comptait le plus pour moi c'était de réaliser cet traversée de la Nouvelle-Zélande grâce au Te Araroa.

Il ne restait donc plus qu'une chose à faire : attendre.
Je l'ai fait avec tranquillité, la Nouvelle-Zélande n’était pas impactée comme la France. J'étais dans un endroit splendide, Queenstown, et j'avais du temps.
pangolin
Mais, recentrons nous sur le voyage.
Le Te Araroa fait partie de ces traversées qui sont en vogue dans le milieu des trekkeurs au long cours. L’un des fameux treks d’envergure comme il en existe à travers le monde. Le Great Himalayan Trail, le Pacific Crest Trail, le Continental Divide Trail, l’Appalachian trail, la Via Alpina, la Trans-Amérique du Sud (qui se met en place), la Haute Route des Pyrénées (si, si, elle est superbe à faire)...
Mais il est aussi l’un des plus jeunes. Il faudra attendre le 3 décembre 2011 pour qu’il soit officiellement ouvert. Pour en arriver là, il a fallu un long processus de maturation. Alfred Hamish Reed, précurseur de ce Te Araroa, avait parcouru la Nouvelle-Zélande, du Cap Reinga à Bluff, en six mois entre 1960 et 1961. Pas trop mal pour un homme âgé de 85 ans...
Après une courte réflexion de la Fédération des Clubs de Montagne, c’est en 1994 que Geoff Chapple proposa l’idée de cet itinéraire. Il a fallu attendre son livre en 2003 pour qu’un large public s’intéresse à cette idée.
Avec l’aide de la Hillary Commission et de la Tindall Foundation, chemins, ponts, panneaux, balisage, huts et autres nécessités sur un sentier de cette taille furent mis en œuvre. En 2007, pour développer le Te Araroa le DOC (Department Of Conservation) injecta 3,8 millions de $NZ. Il ne restait plus qu’à l’ouvrir...
Mais il faut garder en mémoire la philosophie de ce long cheminement : « Cet itinéraire n'est pas une question de vitesse - il s'agit de ralentir et de voir la vie sous un autre angle, de voir la Nouvelle-Zélande d'une manière intime : à pied ».

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En arrivant au terme du Great Himalayan Trail, version spéciale, j’ai immédiatement su que j’allais repartir. Année après année, les treks sont devenus de plus en plus longs que ce soit en encadrement ou seul. Il était donc logique que je regarde du côté des itinéraires d’envergure. Se donner du temps est devenu un luxe pour beaucoup, alors se dire que la bipédie est le meilleur moyen pour traverser un pays frise l’incompréhensible. La Nouvelle-Zélande et son Te Araroa, 3006 km du Cap Reinga à Bluff, était très attirante. Assez jeune, ce long, très long chemin de randonnée permet de découvrir les deux facettes de ce pays tout en longueur (l’île du Nord plus habitée et celle du Sud plus tournée vers la Nature indomptée).
Bien entendu, cette fois, je n’avais pas à créer l’itinéraire, je devais le suivre. Pour être plus exact, je devais m’en inspirer. En ouvrant les cartes, j’ai pu observer qu’il y avait quelques régions et massifs qui étaient délaissés. Les raisons en sont diverses et variées, et il faudrait demander aux créateurs de cet itinéraire pour en connaître la raison. En attendant, je intégré ces variantes dans mon itinéraire. Je ne faisais plus LE Te Araroa mais MON Te Araroa.

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J'ai donc abordé l'itinéraire avec mon regard. J'en ai soustrait certaines parties pour en ajouter d'autres qui me semblaient plus pertinentes. Il me paraissais beaucoup plus judicieux de passer plus de temps dans le Tongariro National Park ( île du Nord ) que de le traverser au pas de course en une seule journée.
J'ai aussi rajouté une belle visite de 7 jours au Mount Aspiring National Park ( île du Sud ) pour m'approcher au plus près de ces magnifiques glaciers.
Et kiwi sur la Pavlova (l’équivalent de notre cerise sur le gâteau), j'ai inclus dans MON Te Araroa la troisième plus grande île de Nouvelle-Zélande : Stewart Island.
Il m'était tout simplement incompréhensible de terminer à Bluff face à cette île sans lui rendre visite.
Une île très sauvage, encore différente des deux précédentes, et qui laissait la possibilité de rencontrer dans son habitat naturel l'oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande : le kiwi.

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Constat final : heureusement que j'ai choisi ces différentes options, la Nouvelle-Zélande le mérite amplement.
Vous en savez un peu plus, il ne vous reste plus qu'à découvrir les divers Retours À Chaud que je vais réaliser sur le Te Araroa (The Long Patheway) :
 
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